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La salivation chez le chat est un comportement anodin auquel les propriétaires se sont habitués, ce n’est pas le cas chez les chats. Un chat qui bave correspond à une condition inhabituelle qui peut être un indicateur sérieux d’un problème de santé bénin ou grave.
En général, la salive du chat est un liquide d’un aspect clair, elle est sécrétée par les glandes salivaires. Elle joue un rôle important dans la digestion et l’humidification en permanence des muqueuses buccales ainsi que le toilettage du chat.
Lorsque la salive est sécrétée en excès et qu’elle déborde de la bouche du chat, on parle d’hypersalivation (également connue sous le nom de ptyalisme).
C’est un symptôme qui devient inquiétant lorsqu’il persiste au-delà de quelques heures, il est beaucoup plus alarmant lorsque la salive prend une couleur rose à rouge. Cette coloration pourrait indiquer des lésions buccales ou la présence de sang d’origine digestive.
De plus, un chat qui bave devrait également alerter le propriétaire lorsque la salive devient blanchâtre et dégage une odeur désagréable.
Par ailleurs, lorsqu’un chat qui bave présente d’autres symptômes tels que : les vomissements, la diarrhée, des difficultés respiratoires, la perte d’appétit ainsi que des convulsions, ceci devrait vous alerter davantage quant à un problème de santé auquel le chat est sujet.
Ainsi, un chat qui bave est un chat qui a un souci de santé, minime ou majeur auquel il faut remédier. Dès qu’une hypersalivation se manifeste chez votre chat, il faudra prendre rendez-vous chez le vétérinaire pour un examen complet afin de déterminer les causes de ce symptôme et mettre en place les traitements adéquats.
L’hypersalivation chez le chat peut être déclenchée et favorisée par certains facteurs non pathologiques :
– Des facteurs émotionnels et psychologiques
La sensation de bien-être et de satisfaction chez le chat s’accompagne parfois d’hypersalivation associée à un ronronnement. Ceci arrive par exemple lorsque son maître le caresse et montre de l’affection à son égard. Dans ce cas, il s’agit d’un symptôme beaucoup plus émotionnel que pathologique. Toutefois, cela devient inquiétant quand le chat bave et émet des ronronnements en continu.Par ailleurs, des sensations telles que le stress, l’excitation et la peur chez le chat peuvent déclencher une hypersalivation.
– Des facteurs ordinaires sans conséquence néfastes
Une sécrétion anormale de salive chez le chat peut se manifester comme une réaction à des facteurs anodins qui se produisent au quotidien. C’est le cas lorsqu’il goûte à un aliment ou une substance dont il trouve le goût désagréable, l’hypersalivation survient comme une réaction pour nettoyer la bouche. De plus, ceci se produit également quand on lui administre un médicament avec un goût qui lui est déplaisant. Enfin, l’hypersalivation se produit lorsqu’un corps étranger se trouve coincé dans sa bouche (entre les dents, la gencive, les joues).
L’hypersalivation chez le chat est une réaction à des stimulants émotionnels ou à des éléments matériels externes, elle peut également avoir pour origine une affection locale ou généralisée. Elle peut parfois être causée par une intoxication, ce qui est considérée une urgence vétérinaire absolue.
– Atteintes de la cavité buccale du chat
La gueule du chat étant la plus exposée à des facteurs externes, sa sensibilité fait qu’elle est sujette à de nombreuses pathologies et infections virales qui induisent une hypersalivation. Celle-ci s’accompagne le plus souvent d’une perte d’appétit, d’une mauvaise haleine, de difficultés à mâcher les aliments ainsi qu’une inflammation des gencives. Parmi les affections buccales qui provoquent une hypersalivation chez le chat on cite : les maladies parodontales, le syndrome de gingivostomatite félin, la calicivirose et le FIV (Sida du chat).
Ces deux dernières en particulier se caractérisent par des lésions buccales sous forme d’ulcérations et d’aphtes. De plus, la présence de certaines masses tissulaires (tumeurs) dans la bouche du chat ainsi que les troubles neurologiques qui touchent le nerf facial vont induire une gêne importante pour le chat et une hypersalivation. Par ailleurs, la présence de corps étrangers accidentellement ingérés par le chat, tels que les épillets ou les aiguilles, constituent un réel risque de blessure dans la bouche du chat.
– Les troubles neurologiques chez le chat
Le système nerveux chez le chat est sujet à des pathologies qui ont pour symptôme une sécrétion excessive de salive. Parmi ces pathologies, on cite l’encéphalite d’origine virale ainsi que l’épilepsie. Elles provoquent différents symptômes en plus de l’hypersalivation, en particulier des convulsions.
– L’intoxication ou l’empoisonnement
Il est très fréquent d’observer une hypersalivation chez le chat suite à une intoxication ou un empoisonnement. Ce symptôme est associé à d’autres signes cliniques caractéristiques tels que les troubles neurologiques. L’intoxication est généralement causée par :
L’ingestion de produits ou de substances chimiques tels que les produits ménagers ou les médicaments, les huiles essentielles, l’ingestion de produits antiparasitaires, des insecticides, des raticides, les plantes d’appartement ou de jardin qui présentent un risque de toxicité pour les chats, telles que le yucca et l’azalée et enfin l’ingestion du chocolat.
Le chat est un animal domestique très curieux, fouineur et qui a tendance à lécher tout ce qu’il trouve, le risque d’intoxication ou d’un empoisonnement est omniprésent. Une intoxication est considérée comme une urgence médicale vétérinaire qu’il faudra prendre en charge rapidement.
L’insuffisance rénale, les maladies digestives et hépatiques
L’insuffisance rénale est une affection qui touche en particulier les vieux chats, elle induit une urémie (taux élevé d’urée dans le sang). L’urémie chez le chat provoque des ulcérations douloureuses au niveau de la langue et des gencives qui entraînent une sécrétion anormale et excessive de salive.
Les chats souffrant de maladies intestinales ou hépatiques présentent des signes cliniques qui consistent particulièrement en une hypersalivation associée à d’autres symptômes tels que les nausées.
Plusieurs toxiques peuvent être à l’origine d’une intoxication ou un empoisonnement chez le chat, ils provoquent des signes cliniques qu’il est important de connaître.
Lorsqu’un chat est intoxiqué, la première chose à faire consiste à identifier l’intoxication et agir vite par la suite.
Généralement, les symptômes les plus fréquents consistent en des troubles digestifs, neurologiques et l’hypersalivation. Ainsi, le chat bave, il est fortement agité et présente des troubles de coordination motrice.
Par la suite il faut :
Poser le diagnostic d’une hypersalivation chez un chat passe en premier lieu par un examen complet en mettant l’accent sur l’état de santé buccale du chat. Un rappel des antécédents de santé du chat ainsi que tous les éléments susceptibles d’orienter le vétérinaire dans sa démarche diagnostique seront nécessaires.
L’examen de la cavité buccale est effectué sous anesthésie générale, son but est de déceler la présence d’abcès, de blessures, ou tout objet étranger à l’origine de l’hypersalivation.
Le vétérinaire peut recourir à d’autres examens complémentaires si l’examen initial et l’exploration de la cavité buccale ne sont pas suffisants pour poser un diagnostic précis. Ces examens consistent en des tests sanguins, l’imagerie médicale et les biopsies.
Une fois le diagnostic du cas d’hypersalivation posé et les causes déterminées, le vétérinaire va pouvoir indiquer et mettre en place les traitements nécessaires.
Le traitement de l’hypersalivation chez le chat consiste à soigner la cause qui l’a provoquée, déterminée à l’issue du diagnostic.
En présence d’un corps étranger, le chat sera mis sous sédatif afin de permettre au vétérinaire de l’enlever. Dans certains cas, une chirurgie sera éventuellement envisagée.
Lorsqu’il s’agit d’une atteinte localisée au niveau de la cavité buccale, différentes options de traitements peuvent se présenter selon les cas :
Ces atteintes buccales, si elles avaient duré une longue période, induisent souvent une perte d’appétit et des difficultés à se nourrir pour le chat, des compléments alimentaires seront donc recommandés.
De plus, il sera nécessaire de mettre en place de bonnes pratiques d’hygiène buccale du chat afin de prévenir de la réapparition de ces affections buccales pour éviter de nouveaux épisodes d’hypersalivation.
En présence du syndrome de gingivo-stomatite, de tumeurs, d’atteinte rénale ou hépatique ainsi que d’autres pathologies susceptibles de causer une hypersalivation chez le chat, le protocole de soins sera mis en place en adéquation avec chaque cas. Parfois, il s’agit de plans de traitements à vie, dans certains cas des soins palliatifs seront nécessaire afin d’améliorer la qualité de vie du chat.
L’hypersalivation chez le chat est un symptôme qui doit alerter le propriétaire et motiver une consultation chez le vétérinaire. Une fois que le diagnostic est posé et le traitement à préconiser est mis en place, il convient de prendre en compte également un ensemble de mesures pour prévenir de nouveaux épisodes d’hypersalivation.
Selon la cause et la gravité du symptôme, ces mesures consistent en une surveillance qui tiendra compte de la gravité du symptôme et des facteurs pathologiques et non pathologiques causant l’hypersalivation.
Une sécrétion excessive de salive chez le chat, constitue un motif de consultation chez le vétérinaire, une consultation s’impose afin d’en déterminer les causes et l’origine.
L’hypersalivation chez le chat peut survenir de manière chronique lorsque ce problème n’est pas pris en charge ou lorsque la cause qui en est à l’origine n’est pas prise en charge convenablement. C’est le cas par exemple des atteintes de la cavité buccale, après guérison du chat il faudra penser à maintenir une bonne hygiène buccodentaire pour que les maladies buccales ne se manifestent pas à nouveau.
L’hypersalivation survient aussi suite à une maladie chronique chez le chat, ou à certaines infections virales. Dans ce cas, l’hypersalivation se manifeste de façon permanente, chronique, il faudra veiller à administrer correctement les traitements prescrits par le vétérinaire et veiller également à un suivi régulier.
Le premier élément dont il faut tenir compte, c’est la quantité de salive émise par le chat, ceci est d’autant plus visible lorsqu’elle déborde de sa bouche. La couleur de la salive du chat est un élément qui doit vous alerter davantage.
En effet, lorsque la salive prend une couleur rosâtre à rouge ou une coloration blanchâtre, cela pourrait indiquer la présence d’infections buccales, de l’œsophage ou d’autres problèmes de santé. L’aspect de la bave et son odeur sont également des paramètres à prendre en considération.
Il ne sera pas nécessaire de recueillir un échantillon de la bave de votre chat pour le montrer au vétérinaire. Toutefois, si votre chat a été intoxiqué, il faudra emmener avec vous le produit que vous suspectez être à l’origine de l’intoxication.
De plus, si vous soupçonnez qu’un médicament est à l’origine de l’hypersalivation, il faudra en informer le vétérinaire ou le lui montrer.