Comparez et trouvez votre assurance chat !
Analysez le marché en 2 min.Vos frais vétérinaires remboursés jusqu'à 100 %
100% gratuit & sans engagement
La Pif chez le chat est l’abréviation de la péritonite infectieuse féline, une maladie à risque, potentiellement mortelle, visant en particulier les nouveaux chatons de moins de deux ans de vie.
Selon la littérature, la péritonite infectieuse féline est une affection assez rare, seulement 1 à 5 % des félins infectés en souffrent, il est judicieux d’avoir une idée sur cette maladie afin de pouvoir aider à temps votre animal de compagnie et surtout prévenir sa survenue.
La péritonite infectieuse féline (Pif) est une affection féline d’origine infectieuse virale dont l’agent pathogène est le coronavirus félin, un virus à ARN dit cosmopolite rencontré un peu partout dans le monde, ayant une très grande capacité à se muter en permanence cependant il est moins résistant en dehors de son hôte.
En fait le coronavirus félin se transforme en virus de la péritonite féline une fois à l’intérieur de l’organisme de l’animal, ce qui lui donne le pouvoir de s’approprier les leucocytes et les détruire par la suite. Dès lors qu’une réaction inflammatoire très intense est enclenchée, différents organes sont touchés d’où la gravité de la maladie généralement transmise par un contact direct avec les selles et déjections déjà infestées, ou par la transmission intra-utérine quand la mère chat est porteuse de la maladie.
Le risque d’en contracter est encore plus accru chez les petits chatons de moins de deux ans et les félins souffrant d’une leucose féline ou d’un SIDA à chat.
Cela dit la péritonite infectieuse féline est extrêmement contagieuse dont la transmission se fait strictement d’un chat à un chat jamais à un être humain ou un autre animal.
La symptomatologie de la Pif n’est concrètement observable cliniquement que chez moins de 10 % des félins infestés. En réalité, lorsque le coronavirus félin est sous sa forme entérique, le chat est asymptomatique, seule une diarrhée passagère est observée.
Cela dit, trois cas de figures sont possibles :
L’infestation par la Pif peut prendre deux formes différentes décrites ci-dessous.
c’est une forme très caractéristique et facile à reconnaître, essentiellement marquée par une collection liquidienne à l’intérieur du thorax et de l’abdomen du félin, ce qui est en cause de problèmes respiratoires et du gonflement abdominal, en plus des troubles digestifs à savoir des épisodes de diarrhée et de vomissement, anorexie, amaigrissement, augmentation de la température corporelle (hyperthermie).
Cette forme est fatale pour le chat, il n’est qu’une question de temps (quelques jours à plusieurs semaines depuis le début de l’infestation et les manifestations cliniques) avant que le chat finisse par mourir.
Contrairement à la forme humide de la Pif, la forme sèche est d’une évolution relativement lente, difficilement cernée vue que les symptômes sont plutôt discrets, touchant pratiquement tous les organes internes de l’animal sans une production liquidienne.
Souvent, une perte d’appétit, un amaigrissement et une élévation de la température sont constatés au tout début de l’affection infectieuse, des troubles digestifs et intestinaux, l’altération du fonctionnement des reins, le foie, le pancréas, et les yeux de l’animal. Il est possible d’observer des crises convulsives, paralysie et incontinence.
La forme sèche de la péritonite infectieuse féline est d’une évolution relativement lente mais dont le décès de l’animal est une fatalité.
La principale cause de la péritonite infectieuse est l’infection par le coronavirus qui, sous sa forme entérique non transformée, envahit tout particulièrement les chatons de six mois à deux ans vivant en chatterie collective, refuges ou fourrières.
Le manque d’hygiène est en cause, des sols souillés, objets, vêtements ou tout autre artifice contaminé par ce virus à ARN. La contamination se fait par le biais du contact direct avec les matières fécales et sécrétions salivaires (rarement) provenant d’autres chats porteurs mais asymptomatiques ou infestés par la Pif.
Il faut admettre que le diagnostic de la péritonite infectieuse féline n’est pas une tâche facile, il est plutôt compliqué et contrariant. La symptomatologie clinique de cette maladie est loin d’être circonscrite, la progression est généralement faite silencieusement, pour ainsi faire une apparition brutale et assombrir le pronostic vital de l’animal.
De plus, il n’existe pas un test spécifique capable de trancher et confirmer dès les premiers signes le diagnostic de la Pif.
Néanmoins, certains tests biologiques comme le test d’ADN (RT-PCR) et des tests d’immunofluorescence des anticorps (sérologie) peuvent être très utiles et nettement plus précis par rapport aux anciennes méthodes.
En gros, le vétérinaire va recourir à de nombreux examens complémentaires pour orienter son diagnostic. Il sera amené à demander des analyses hématologiques, des prélèvements des collections liquidiennes de l’abdomen en plus des tests sérologiques à la recherche des anticorps spécifiques à la Pif.
Une fois le diagnostic de l’une des deux formes précédemment décrites de la Pif est posé par le vétérinaire grâce aux différents tests complémentaires réalisés (bilan sanguin, sérologie, prélèvement liquidien de l’abdomen, ponction), un plan de traitement doit être mis en œuvre et appliqué correctement.
En fait, étant donné que l’infection par le coronavirus de la péritonite infectieuse féline est mortelle, que ce soit la forme humide ou sèche de cette affection, il n’existe pas de traitement curatif, il s’agit plutôt d’un traitement palliatif dispensé dans le seul but d’apaiser et soulager la souffrance du félin et lui apporter le maximum de confort durant la période de l’évolution de la maladie.
À ces fins, le vétérinaire pourra prescrire certaines substances médicamenteuses, le plus souvent il s’agit d’anti-inflammatoire stéroïdien (de la cortisone), des antibiotiques contre les infections, les anti-vomitifs et anti-diarrhéiques, les analgésiques afin de minimiser l’intensité de la douleur, l’apport des nutriments essentiels via les perfusions (vu que l’animal souffre d’une perte d’appétit), l’élimination et le drainage des accumulations liquidiennes en cas d’épanchement par ponction.
Cependant, quand les maux du félin s’avèrent trop intenses, et que les substances utilisées n’apportent aucun apaisement, il est du ressort du propriétaire de décider à accorder à son ami à quatre pattes une mort en douce. Le vétérinaire euthanasie le chat.
La péritonite infectieuse est une maladie assez particulière, son agressivité et sa nature incurable découlent de plusieurs facteurs. Au début, l’agent causal est un virus à ARN à transformation imprévisible et toujours idiopathique, sa virulence est accrue, il agit en endommageant le maximum de viscères et fonctions biologiques de l’animal.
C’est cet aspect qui rend son diagnostic très difficile et impossible à traiter car l’animal est souvent présenté en consultation dans les phases finales de la maladie. Un chat infecté par le virus de la Pif ne peut être sauvé, car le décès est inévitable.
En règle générale, une fois que le diagnostic de la péritonite infectieuse soit affirmé, s’il s’agit de la forme humide, ce n’est qu’une question de quelques jours à quelques semaines avant que le félin ne meurt.
Quant à la forme sèche la progression de la pathologie se fait un peu plus lentement par rapport à la forme précédente, ce qui donne un peu plus de temps à l’animal, en plus avec les soins préparatifs prodigués au félin il est possible d’améliorer sensiblement sa qualité de vie, néanmoins le sort est même, la mort de l’animal est inévitable.
Extrêmement contagieux et très répandu, le coronavirus de la péritonite infectieuse féline est d’une mutation imprévisible et d’évolution discrète, difficilement repérable. Pour couronner le tout, il est à l’origine d’une affection inguérissable.
Bien que le risque reste toujours présent, et qu’il soit impossible de prévenir cette maladie chez les chats errants qui vivent en pleine nature car il s’agit d’une communauté incontrôlable, il est possible de limiter les chances de contracter le coronavirus chez les chats de l’intérieur et ceux qui vivent en chatteries ou en collectivités.
L’hygiène est le pilier de la prévention contre la Pif, en particulier au sein des fourrières, des élevages à chat et des collectivités. En fait, ce sont de vrais réservoirs pour le coronavirus en sa forme entérique non mutée. Les mesures d’hygiène doivent être suivies à la lettre, appliquées rigoureusement, des dosages sérologiques doivent être également réalisés périodiquement afin de pouvoir isoler les sujets affectés par la Pif au bon moment et éviter au reste des animaux de s’infester à leur tour.
De plus il est fondamental de réduire le nombre des félins vivants dans ces collectivités car l’un des facteurs favorisant la persistance de ce virus est le nombre élevé de l’effectif des animaux.
Par ailleurs, en plus d’une bonne hygiène quotidienne, la restriction et le contrôle des sorties d’un chat domestique d’intérieur, peut lui éviter le malheur de contracter le virus de la Pif, d’éviter le contact direct avec d’autres chats porteurs ou leurs selles infestées par le coronavirus.
De même, quand un nouveau chat est introduit dans la famille, il doit préférablement être isolé du reste des autres chats (s’il en existe plusieurs) pour une période d’au moins deux mois afin d’observer et confirmer son indemnité de cette affection dangereuse, des tests sérologiques doivent aussi être effectués.
Loin de ces mesures préventives et dans l’absence d’un traitement réellement curatif, des études scientifiques ont pu mettre au monde un vaccin intranasal contre la péritonite infectieuse féline. Néanmoins, ce vaccin n’est pas disponible en France en cause de son manque d’efficacité en particulier sur les chatons séropositifs et le fait qu’il peut compromettre le suivi et la surveillance de l’affection, contrairement aux États-Unis et d’autres pays européens qui disposent de ce vaccin.
En revanche, il existe bien un test pour dépister la présence du coronavirus entérique, ce test est très utile mais ne peut pas permettre de faire la distinction entre les différentes formes du virus contaminant. Le chat soumis à ce test sera soit séronégatif, c’est-à-dire qu’il n’a jamais eu de contact avec le coronavirus de la Pif et qu’il est indemne, soit un séropositif, dans ce cas vous ne saurez s’il est porteur du virus à ARN et qu’il est probablement dormant, ou que l’animal va pas tarder à vivre des épisodes d’évolutions brutales de cette maladie infectieuse.
Dans tous les cas, n’hésitez surtout pas à contacter votre vétérinaire traitant pour plus de renseignements.
A priori, le coronavirus entérique est un virus bénin dont les chats peuvent vivre avec sans aucun problème à l’intérieur de leurs intestins, sauf que d’une manière imprévisible et de causes toujours inconnues il peut se transformer en un coronavirus de la péritonite infectieuse féline.
L’infection est le plus souvent faite par les selles et matières fécales des autres chats affectés et porteurs du virus. Dans un premier temps, l’entéro-coronavirus se voit en réplication au détriment des cellules épithéliales de l’intestin de l’animal plus précisément les macrophages et leucocytes, ce qui entraîne leur destruction qui par conséquent sera traduite par des épisodes de diarrhée sans symptomatologie tangible.
Silencieusement, les réactions inflammatoires déclenchées vont s’exacerber plus précisément au niveau de la membrane péritonéale. En effet, cette membrane occupe une surface très importante et même plus large que la surface corporelle, ce qui accentue et aggrave les conséquences de la péritonite, une perte de poids, une augmentation de la température, un épanchement thoracique, un gonflement abdominal, des lésions nerveuses, oculaires, les différents viscères et fonctions corporelles de l’animal sont endommagées.
Par ailleurs, l’évolution foudroyante dans un laps de temps record s’ajoute à la sévérité des atteintes. De ce fait, la péritonite infectieuse féline est incurable, le décès du chat est inévitable car aucun traitement ne peut agir à temps, limiter, stopper la progression de la maladie pour sauver la vie de l’animal.
La Pif est une affection virale contagieuse, qui décrit un pronostic sombre, souvent fatale, il est retenu que jusqu’à 1,4 % des félins atteints de cette maladie meurent.
Et comme on l’a précédemment avancé, la Pif survient essentiellement dans les refuges, les élevages à chats et les collectivités, le coronavirus étant présent à l’état inoffensif, peut à n’importe quel moment muter est devenir aussi agressif et mortel notamment chez les chats de moins de deux ans car leur système de défense ne leur permet pas de s’en débarrasser aussi facilement. Il semble que les nouveaux chatons sont un très bon réservoir pour ce virus à ARN.
Ceci dit, les chats dont le système immunitaire est aussi préalablement affaibli par la leucose féline ou le SIDA à chat sont également ciblés par le virus de la péritonite infectieuse féline.