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Une cavité buccale en bon état assure le bien-être et la santé du chat car c’est un des préalables pour une alimentation sans difficultés. De ce fait, toute affection à ce niveau peut perturber la prise alimentaire chez le chat.
Parmi ces affections qui touchent la cavité buccale du chat : le tartre qui est loin d’être une simple maladie buccale pouvant être ignorée sans courir de sérieux désagréments.
L’accroissement et la minéralisation de la plaque bactérienne accumulée sur les surfaces dentaires donnent ce qu’on appelle du tartre dentaire.
Contrairement à la plaque bactérienne qui est une couche de couleur blanchâtre, le tartre se distingue par sa couleur orangée. Il faut savoir que les dents entartrées chez le félin tout comme chez l’être humain sont souvent
une source de douleurs et de gêne notamment lors des repas.
L’animal montre une certaine difficulté à s’alimenter pour cause de douleurs provoquées et des saignements au contact de la nourriture. Une mauvaise haleine ou halitose, une salivation excessive, l’apparition de démangeaison et de collections purulentes, des récessions gingivales surtout au niveau des dents postérieures signalent également une présence tartrique dans sa cavité buccale qui’il ne faut certainement pas ignorer.
La cavité buccale du félin abrite plus de 350 bactéries qui viennent se coller aux surfaces dentaires en présence des débris alimentaires (en particulier les polysaccharides), et qui forment une pellicule blanchâtre, de consistance molle, détachable appelée la plaque dentaire.
Avec le temps et surtout en absence d’une bonne hygiène, cette pellicule va s’épaissir avec la prolifération microbienne (l’apparition de plusieurs couches), se minéraliser par la précipitation des ions calciques et des minéraux contenus dans la salive de l’animal pour devenir plus solide et dure, donnant naissance à des dépôts tartriques.
Ces derniers ne vont plus tarder à devenir de couleur brune, orange ou noir avec un pouvoir pathogène accru et menaçant la santé et le bien-être du chat.
En règle générale le tartre est perceptible à l’œil nu, les surfaces amélaires des dents sont recouvertes par une couche jaunâtre, brunâtre ou orangée notamment au niveau des dents des secteurs postérieurs, il suffit juste d’ouvrir délicatement la gueule de l’animal pour pouvoir l’inspecter et repérer les formations tartriques.
Néanmoins ce n’est pas toujours facile de localiser le tartre avec un simple coup d’œil, dans certains cas le tartre est sous gingival c’est-à-dire qu’il est enfoui sous la gencive en contact de la racine et non pas la partie visible de la dent. C’est ainsi que le vétérinaire fait appel à l’examen radiologique qui met en évidence des spicules tartriques le long des racines, leurs étendues, les groupes de dents touchées en plus d’éventuelles affections qui peuvent accompagner le tartre.
Par ailleurs des bilans sanguins, biochimiques peuvent être prescrits en cas de souffle nauséabond afin d’exclure tous autre trouble métabolique comme le diabète.
Le tartre n’est pas qu’un simple préjudice esthétique ou une affection anodine mais il peut bien être à l’origine de nombreux désagréments parmi lesquels l’inflammation gingivale ou la gingivite.
En effet, l’accumulation du tartre sur les dents et en sous gingival irrite fortement la gencive du félin, elle devient très rouge, tuméfiée et fragilisée par les réactions inflammatoires, douloureuse et saignante au moindre contact en particulier lors des repas.
De plus la présence du tartre engendre un déchaussement gingival ou récession mettant à nu les dents qui vont devenir sensiblement douloureuses et susceptibles à développer des caries voire même s’abcéder si elles ne sont pas traitées dans l’immédiat.
Responsable aussi d’une mauvaise haleine nauséabonde, et à long terme d’un affaiblissement du système immunitaire du chat suite à la prolifération des bactéries contenues dans les couches tartriques, et qui peuvent également viser d’autres organes et les altérer comme le cœur, les reins ou le foie (insuffisance cardiaque, rénale, arthrite..), ou encore entraîner une inflammation de la couche profonde du cœur (endocardite) ou pire le passage de germes pathogènes dans la circulation sanguine pour infester tout l’organisme on parle alors de septicémie. C’est la raison pour laquelle une consultation chez le vétérinaire de façon régulière s’avère essentielle.
De nos jours, il existe de nombreuses études qui plaident pour une prédisposition génétique chez certaines races félines à développer du tartre.
Mais cette théorie n’est pas seule à être incriminée, en parle aussi de certains facteurs qui prédisposent et favorisent la formation, l’évolution et l’entretien du tartre, on peut évoquer :
Face à une gencive enflée, tuméfiée de couleur rouge vif et douloureuse, il est recommandé d’amener votre chat au vétérinaire pour une séance de détartrage dentaire.
En effet le détartrage permet de retirer les blocs du tartre collés aux surfaces dentaires, il s’agit d’un acte opératoire indolore pratiqué sous anesthésie générale, de courte durée, qui utilise des ondes ultrasonores et une pâte à polir pour assainir les dents. Pour certains chats cette intervention est nécessaire dès leur jeune âge, et qui doit être renouvelée tous les deux ans en fonction de la vitesse d’apparition du tartre. Pour certains chats, ils n’ont pas besoin d’effectuer un détartrage.
Le détartrage doit être complété par un polissage afin de favoriser la guérison des tissus endommagés, de donner une nouvelle orientation des fibres et prévenir la réapparition du tartre.
Par ailleurs la gencive lésée doit être systématiquement soignée par un simple curetage gingival ou encore une chirurgie muco-gingivale. Les dents fragilisées par les caries, les processus nécrotiques ou inflammatoires doivent être extraites ainsi tout foyer infectieux susceptible de développer du tartre est éradiqué.
Cependant pour une meilleure efficacité le détartrage doit être combiné avec un traitement médical et un traitement hygiénique. Le premier consiste à administrer des substances pharmaceutiques antimicrobiennes, dont l’action est à visée anti-plaque et antiseptique, voire bactéricide et virucide.
Ces molécules se présentent sous forme de liquide ou sous forme de poudre et peuvent être administrées pour une courte durée de 15 jours maximum, ou à long terme et de manière régulière si le risque tartrique est élevé.
Quant au traitement hygiénique, il se base principalement sur le brossage régulier des dents à l’aide d’une brosse souple ou d’un doigtier et une alimentation adéquate surtout pas humide.
La prévention reste toujours la meilleure solution pour éviter tout désagrément. L’inspection régulière des dents de l’animal est une étape très importante pour prévenir la formation du tartre.
Néanmoins la prévention et l’entretien de la santé buccale du félin reposent sur deux grands volets : le traitement hygiénique prophylactique proprement dit et le traitement dentaire.
Comme on l’a précédemment avancé, ce traitement se base sur le brossage des dents, un assainissement régulier et une alimentation adaptée aux besoins du chat.
Il est clair que manipuler la gueule du chat n’est pas une tâche facile, c’est pourquoi il est primordial de l’initier au brossage dès son jeune âge avec des doigtiers souples, des pâtes à détartrage et nettoyante. Le brossage doit s’effectuer verticalement depuis la partie rose de la gencive vers la couronne de la dent en un mouvement de balayage.
Quant à l’alimentation du chat elle doit être choisie avec précaution. L’idéal est d’opter pour une nourriture croquante qui assure un effet mécanique abrasif doux (non pas agressif de peur de léser davantage la gencive) sur le tartre et les surfaces dentaires.
Certaines marques proposent des produits alimentaires à base de fibres offrant un bien meilleur nettoyage et polissage des dents rendant l’accumulation de la plaque bactérienne et le tartre difficile, de plus ces produits contiennent des antioxydants qui s’opposent au processus de l’oxydation cellulaire dont les toxines bactériennes sont responsables.
De même l’administration des comprimés à croquer, lamelles à croquer ou des pulvérisateurs vont renforcer davantage l’action du brossage et l’effet abrasif que procure l’alimentation.
L’ensemble des affections et lésions concomitantes doivent être prises au sérieux et soignées précocement, parmi ces atteintes :
La carie dentaire : une affection rare chez le félin qui peut être à l’origine de l’apparition tartrique en lui offrant une niche pour s’accumuler, comme elle peut être une des conséquences de la présence du tartre en intra-buccal. Dans tous les cas une destruction de l’émail doit être vite traitée.
C’est le même cas pour les pulpites (inflammation pulpaire), les nécroses (mortification de la pulpe), les fractures des dents ou les troubles de l’occlusion, l’extraction de la dent causale dans ces cas va soulager énormément l’animal.
Un détartrage doit s’effectuer régulièrement. Pour éviter les gonflements des gencives voire des infections, seul le détartrage sera efficace. Le prix d’un détartrage reste abordable. Cette intervention peut coûter jusqu’à 100 euros. Libre des tarifs, les vétérinaires appliquent le prix du détartrage qu’ils souhaitent.
L’acte de détartrer n’est pas le plus cher dans le forfait vétérinaire. Effectivement, le prix du détartrage pour un chat comprend une anesthésie générale du chat. Le vétérinaire doit pouvoir effectuer ce soin sans que l’animal bouge.
Afin de prévenir l’apparition du tartre des méthodes de prévention existent :
Une assurance chat peut prendre en charge jusqu’à 100% les actes de confort comme le détartrage. En optant pour une assurance chat, le propriétaire n’a plus à se soucier du côté financier du suivi santé de son chat. Aujourd’hui en France, près de 7% de propriétaires font le choix de souscrire à une assurance animaux afin de prodiguer des soins vétérinaires réguliers, de qualité leurs compagnons.
La multiplication pathologique des bactéries au sein de la plaque dentaire, évoluée par la suite en dépôts tartriques, est à l’origine de la mauvaise haleine ou l’halitose.
C’est pourquoi l’usage des antibiotiques et antiseptiques sous forme de bain de bouche à base de chlorhexidine, pour une courte durée s’avère très efficace.
Cependant ce traitement n’est pas un traitement curatif définitif.
Pour remédier à ce problème, il faut plutôt chercher à éliminer le tartre qui en est responsable si vous désirez vous débarrasser de cette odeur nauséabonde chez votre animal de compagnie, et le complémenter par un brossage quotidien et des compléments alimentaires anti-plaques.
Cela dit le tartre n’est pas la seule cause d’une halitose chez le chat, il se peut qu’il souffre d’une insuffisance rénale, hépatique, ou d’un problème endocrinien, gastro-intestinal, d’une infection respiratoire ou toute autre pathologie dont une mauvaise odeur buccale fait partie de son tableau clinique.
Alors n’hésitez surtout pas face à une telle manifestation à consulter votre vétérinaire traitant pour faire passer des examens complémentaires : analyses hématologiques, biochimiques.., et de mettre en évidence la vraie origine de la mauvaise haleine chez votre animal.
Le tartre chez le félin naît à partir de la pellicule acquise exogène recouvrant les surfaces dentaires et sur laquelle les molécules minérales contenues dans la salive viennent se précipiter. Avec le temps l’ensemble va se minéraliser.
Une accumulation importante du tartre peut devenir source de douleurs, de risque infectieux, handicap pour le chat et même être gênant et repoussant pour son propre maître. Et donc s’en débarrasser devient une nécessité, alors comment faire ?
Un détartrage réalisé chez le vétérinaire est la première étape pour assainir la cavité buccale du chat, associé à un traitement chimique médical à base d’antiseptiques pour renforcer l’action mécanique du détartrage, et un régime alimentaire doté de pouvoir anti-tartrique adapté aux besoins de l’animal.
Cependant si ce traitement n’est pas respecté et surtout n’est pas systématiquement associé à un brossage correct et régulier, le tartre risque toujours de réapparaître et altérer la santé buccale du félin.
Comme chez les humains le brossage permet de nettoyer les dents, les protéger contre l’agglutination calcique et les maintenir en bon état. Néanmoins avec un chat âgé et non habitué à cette pratique, cela ne sera pas une tache si agréable, c’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’apprendre à votre félin de se laisser brosser les dents depuis qu’il est tout petit.
Faites intégrer progressivement le brossage dans le quotidien de votre chat, utilisez des brosses à dents souples, ou des doigtiers qui sont encore plus faciles à utiliser avec des pâtes dentifrices aromatisées, pensez à choisir l’arôme préféré de votre animal domestique cela va rendre les séances de brossage plus agréables pour votre félin.
La méthode du brossage est en fait si simple une fois l’animal habitué, prenez les canines comme un point de départ, nettoyez-les en suivant des mouvements de va-et-vient verticaux, n’utilisez jamais de la pâte dentifrice que vous vous en utilisez personnellement car en cas d’ingestion votre chat peut bien tomber malade, cependant lors du brossage essayez de le laisser lécher la pâte pour s’y habituer à son goût.
Avec le temps vous allez pouvoir lui brosser toutes les dents, il suffit d’y aller tous doucement.
Le choix de la nourriture joue un rôle très important dans la lutte contre le tartre chez le chat. Heureusement il existe une alimentation sous forme de croquettes qui permettent par leurs textures d’effectuer un nettoyage efficace des surfaces dentaires.
En réalité, lors de la mastication la rugosité de ses croquettes va assurer l’effet mécanique abrasif.
Elles vont venir se frotter contre les parois dentaires, comme pour les polir et les débarrasser de tous les débris alimentaires qui s’y collent, en plus de la plaque dentaire et les dépôts tartriques s’ils sont déjà installés.
Ces croquettes ont également un rôle de retarder l’apparition de ces plaques et dépôts tartriques chez le chat..
Il faut savoir que ces aliments font partie du plan du traitement de votre chat, ils sont adaptés à ses besoins notamment s’il est prédisposé à développer du tartre.
Comme on l’a précédemment exposé, le tartre n’est pas une affection banale sans conséquences. En effet ces formations calciques infectées par les bactéries irritent le tissu superficiel qui protège les structures profondes « la gencive ».
Dans un premier temps, le tartre fragilise cette barrière, elle est alors tuméfiée et sanglante mais la lésion reste jusqu’alors réversible, ce qui veut dire que si un traitement approprié est entrepris au bon moment tout peut rentrer dans l’ordre.
En revanche dans l’absence d’une prise en charge adéquate la lésion initialement réversible progresse en profondeur et détruit les structures internes pour devenir irréversible, la gencive devient fragilisée, une collection purulente apparaît et les dents atteintes deviennent mobile. Dans les stades avancés, les organes dentaires vont être inévitablement expulsés.
Et donc oui, si le tartre n’est pas traité sérieusement cause une perte dentaire chez le félin. Par ailleurs il se trouve que l’extraction d’une dent infectée s’impose dans le plan du traitement parodontal du chat, à ce moment ne craignez rien, cet acte ne fera que du bien pour votre chat, il en retrouvera même son appétit de jadis.
Le tartre comme toute autre affection pathologique se traduit cliniquement par un certain nombre de signes :
– Présence de traces de sang sur la nourriture de votre animal ou même à l’intérieur de sa gueule après ses repas,
– Une couche orangée dure déposée sur les surfaces amélaires,
– La gencive qui entoure la dent entartrée est rouge et enflée,
– Présence du pus, une mauvaise haleine, ou encore une perte d’appétit et de poids par la suite.
Dans ces circonstances vous avez un animal avec des dents entartrées et qui nécessite une bonne prise en charge parodontologique chez votre vétérinaire traitant.