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La période de chaleurs chez les chiens et chiennes sous-entend qu’ils sont physiologiquement capables de se reproduire.
Matures sexuellement, ces animaux vont manifester des changements comportementaux remarquables.
Le terme « chaleurs » est employé pour indiquer que la chienne est physiologiquement mature pour se procréer et donner naissance à de petits chiots. D’autre part cela désigne aussi que la femelle est en pleine période d’ovulation.
Simple à détecter sans grande ambiguïté, les symptômes d’une femelle en chaleur peuvent faire une première apparition vers le 5 et 7 mois, pour ensuite survenir régulièrement deux fois par an dans le cadre d’un cycle sexuel rythmé et surtout précis.
Néanmoins certaines chiennes expérimentent des chaleurs dites atypiques, parmi lesquelles :
Sur le plan biologique, les signes avant-coureurs qui indiquent que la chienne est en chaleur peuvent être :
Par ailleurs, la chienne ne manque pas de manifester des changements dans son comportement habituel, et qui dépendent beaucoup plus du stade du cycle dans elle se trouve :
Les chiennes connaissent deux périodes de chaleur par an d’une durée de deux à trois semaines chacune. La première apparition est observée entre le 6 et 15ème mois de la vie de la chienne, néanmoins chez les races géantes cela peut être un peu plus tardif.
Un cycle sexuel normal chez une femelle connaît quatre phases différentes : le proestrus et l’œstrus, qui représentent la période des chaleurs proprement dite, ensuite le metoestrus et l’anoestrus, qui désignent les phases du repos sexuel.
En gros le cycle dure 150 à 300 jours, avec des chaleurs rapprochées ou espacées en fonction de la race et de l’organisme de la femelle.
Brièvement, voici les quatre phases du cycle sexuel chez la chienne :
Les chaleurs surviennent deux fois par an à un intervalle de 6 mois. Cependant ce dernier lui aussi est dépendant de plusieurs facteurs tels que :
La gestation chez la chienne peut être d’une durée variable et dépendante beaucoup plus du point de référence qu’on vient de prendre pour repérer le début de cette période.
À vrai dire, il existe deux cas de figure :
Soit le repère prit pour calculer la durée de la gestation est la date de la saillie, à ce moment on estime que la gestation se prolonge sur une période de 57 à 70 jours.
Néanmoins une telle référence ne peut être certaine car on ignore la date exacte de l’ovulation ou encore le jour où s’est fait la réunion entre les gamètes sexuels du mâle et de la femelle (ovule et spermatozoïde) du moment que les spermatozoïdes peuvent rester en vie plusieurs jours à l’intérieur de l’appareil génital de la femelle fertile.
Soit on prend la date d’ovulation comme référence à condition qu’elle soit déterminée avec exactitude, si tel est le cas, on parle d’une période de gestation de 62 à 64 jours approximativement.
De ce fait on peut scinder cette période en deux phases différentes qui vont représenter le temps de la gestation chez la chienne.
Après la copulation, les deux gamètes sexuels vont se rencontrer pour ainsi fusionner et venir s’installer au sein de l’utérus de la chienne, à ce temps-là on est situé aux alentours du 15ème et 17ème jour depuis la saillie.
L’ovocyte fécondé passe dans une phase de nidation vers le 35 ème jour depuis la saillie afin d’entamer sa vie embryonnaire proprement dite où les nouvelles ébauches organiques du futur chiot vont commencer à se former aussi sa morphologie spécifique à son espèce et sa race.
C’est une période cruciale pour le futur chiot, durant laquelle il va atteindre les ¾ de son poids de naissance. Dès le 35ème jour après la copulation, l’ovocyte fécondé n’est plus un embryon mais plutôt un fœtus, dont la croissance va se faire à un rythme très accéléré à partir du 42ème jour de la gestation.
Au cours de la période de gestation, la chienne se trouve sous l’influence hormonale de la progestérone, l’œstrogène qui stimule les glandes mammaires, la prolactine responsable du processus de la lactation et la relaxine dont le dosage est utilisé dans le diagnostic de gestation chez la chienne. L’ensemble de ces hormones est à l’origine des changements comportementaux qu’exprime une femelle gestante.
Après presque deux mois de la saillie, la gestation de la chienne arrive à son terme et l’accouchement ou la mise-bas s’annonce imminent.
Il faut savoir que l’accouchement peut s’étendre sur une période de 2 heures jusqu’à 36 heures dans certains cas en particulier pour les premières fois.
Différentes mais existantes, les chaleurs chez le chien mâle, tout comme la chienne, sous-entendent qu’il est prêt à se reproduire.
Dépourvue d’un cycle sexuel précis, et dépendant de plusieurs facteurs comme la race, la taille et le métabolisme de l’animal, la fertilité chez le chien mâle est optimisée à partir de l’âge de 10 jusqu’à 18 mois chez certaines races canines, puis elle va commencer à s’atténuer au fur et à mesure que l’animal prend de l’âge, en moyenne vers l’âge de 7 ans pour les races de grandes formes, et quelques années plus tard pour les chiens de races petites et moyennes.
De manière générale, quand un chien mâle est en chaleur, il faut prêter attention aux changements comportementaux qu’il exprime et qui viennent d’être réveillés avec sa maturité sexuelle.
En effet le chien est doté de récepteurs olfactifs très développés, qui lui permettent de capter l’odeur spécifique des phéromones provenant des femelles en chaleurs. Ces dernières vont stimuler chez lui la production de la testostérone (hormone sexuelle chez le chien mâle) qui est responsable de la nouvelle orientation de son comportement, plus virile, plus énergique, voire même agressive et moins sociale.
Par ailleurs, le chien mâle va commencer à renifler et lécher scrupuleusement tout ce qu’il trouve dans son environnement immédiat, uriner à de nombreuse reprises pour marquer son passage, aboyer , gémir fréquemment ou même se mettre à hurler, à fuguer (il s’agit de vagabondage sexuel). En gros le chien manifeste clairement qu’il est en agitation et effervescence.
Cependant selon son âge, on retient trois cas de figure. Le canidé est soit un jeune, un chien inexpérimenté ou un chien avec expérience, de ce fait certaines différences vont être perceptibles.
Ne comprenant pas ce qui lui arrive, il ne peut spontanément lier les phéromones sexuelles générées par la femelle à l’accouplement sans un préalable essai, ce qui veut dire qu’à ce moment ses premières chaleurs sont liées uniquement à la montée hormonale de testostérone, le chien tente de découvrir sa sexualité, devient plus troublé, factieux, cherchant à montrer sa dominance, agressif et imprévisible voire violent dans certains cas.
Tout comme un jeune chien, un chien sans précédente expérience, qui n’a jamais copulé ne peut pas comprendre exactement ce que lui cause ce bouleversement hormonal, ainsi une présence d’une femelle dans les parages peut le rendre plus agressif vis-à-vis de ses congénères, tend beaucoup plus à la provocation pour affirmer sa virilité et sa dominance, il se trouve sous l’emprise de la montée chimique sans une vraie envie de copuler.
L’animal urine fréquemment, hurle, aboie et gémit nerveusement. Pour se calmer il cherche constamment à frotter son bas-ventre contre le sol ou tout autre objet qui peut trouver.
Dans le cas ou l’animal a déjà copulé, les changements de comportement sont plus simples à déchiffrer et mieux compris, lui-même comprends désormais que c’est transitoire, que cet état ne va durer que pour quelques heures voire rarement quelques jours et qu’il a tout simplement besoin d’une partenaire, ce qui fait que les signes caractéristiques d’un chien en chaleur sont plutôt atténués et contrôlés.*
Dès qu’un chien atteint sa maturité sexuelle, et qu’il est stimulé par les phéromones libérées par les chiennes femelles, la testostérone est produite à un taux assez élevé. Cette hormone sexuelle masculine va être à l’origine des différents changements spécifiques que manifeste le chien et qui traduisent son aptitude physiologique à se procréer.
Voici les signes et symptômes les plus tangibles d’un chien en rut :
À vrai dire face à un tel comportement inhabituel du chien, de nombreux propriétaires se montrent inquiets quand ils ignorent la simple motivation derrière ce changement, d’où l’importance de connaître les signes d’un chien en rut.
Contrairement aux chaleurs chez la chienne femelle qui suivent un cycle ovarien spécifique, qui lui permet de se reproduire deux fois par an en moyenne, le chien quant à lui n’a pas un cycle précis.
Dès qu’il est sexuellement mature le chien mâle connaît des périodes de chaleurs majeures qui peuvent durer quelques jours et des périodes mineures le temps de quelques heures, ces périodes sont occasionnées par la présence de femelles fertiles dans son territoire.
Cela dit le chien peut passer en rut et se reproduire dès qu’il a atteint sa maturité hormonale et qu’il a identifié une potentielle partenaire pour pouvoir se reproduire.
Cependant, il existe certains facteurs qui peuvent influencer la période de chaleur chez le chien comme les changements climatiques, autrement dit l’activité sexuelle chez le chien mâle s’atténue considérablement, se stabilise durant la saison d’hiver, le froid pousse l’animal à conserver de l’énergie, de ce fait les envies de reproduction vont revenir avec le printemps.
Chez la chienne adulte l’ovulation se déroule régulièrement à chaque nouvel épisode de chaleur. En fait elle fait partie de la phase de l’œstrus et intéresse les deux ovaires de la chienne, cela peut durer 6 à 24 heures, mais c’est vers le 9 et 10ème jour ou entre le 12 et 14ème jour (cela est en fonction de la race de l’animal et des son organisme) que la femelle ovule. Ainsi la nouvelle ovule va migrer pour venir se coller au tube génital de la chienne, pour pouvoir croître pour une période de deux à quatre jours avant d’être prête pour la fécondation.
Si la chienne n’est pas fécondée dans les trois jours qui suivent l’ovulation, les ovocytes vont mourir et se désintégrer quant à leur porteuse elle ne sera capable de se reproduire mais accepte la saillie tant qu’elle est toujours en chaleur.
Bien que souvent elle soit discrète, la gestation chez la femelle chien se déroule en moyenne sur une période de 61 à 65 jours. Alors comment savoir si votre chienne attend des petits chiots ?
Voici certains symptômes qui peuvent vous alerter et qui sont spécifiques à une future maman chien :
– Des sécrétions et écoulements vaginaux peuvent apparaître dans le mois qui suit sa copulation.
– Une augmentation du volume des tétines visible 25 à 30 jours après l’accouplement.
– De manière générale, durant la gestation la femelle aura tendance à perdre son appétit et peut se montrer indifférente vers la nourriture même si vous lui proposez ses aliments préférés, et peut même devenir un peu dépressive.
– Vous allez constater que son abdomen se ballonne en augmentant du volume, cela est clairement visible vers le 45 ème et 50 ème jour de la gestation.
– La chienne va exprimer un état d’agitation, un changement comportemental juste avant sa mise-bas de quelques jours.
Alors si vous comptez l’un de ces signes ou l’ensemble, il est judicieux d’amener votre chienne chez votre vétérinaire traitant pour une consultation approfondie avec des examens spécifiques comme l’échographie, afin de confirmer la gestation de votre animal, et vous donnera quelques bons conseils pour un bon déroulement de grossesse.
Les chiens en fonction de leurs races sont en général aptes à se procréer à partir de l’âge de 12 mois au minimum, parfois c’est un peu plus tôt pour les chiens de petite taille.
Pendant la période de chaleurs, les chiens et chiennes fertiles vont copuler, si la femelle est fécondée, elle va passer dans une période de gestation pour donner naissance à de petits chiots après 57 à 63 jours.
La stérilisation est une procédure chirurgicale appelée aussi ovariectomie, consiste à enlever de manière définitive les deux ovaires chez la chienne, qui par la suite sera incapable de se reproduire.
De nos jours cette pratique est très courante, la femelle peut être stérilisée à partir du 6ème mois de sa vie, cependant cela doit se faire avant ou après ses premières chaleurs, jamais pendant cette période si sensible pour l’animal.
Un chien qui n’a pas subi de stérilisation ni de castration à tendance de devenir incontrôlable lorsqu’il est en rut. Agressivité, agitation, et tentatives de fugues et de vagabondage sexuel qui pourrait parfois lui coûter cher : bagarres violentes, accidents de route, des morsures... d’où la nécessité de le castrer est considéré comme une solution idéale sans pour autant nuire à sa santé.
Bien au contraire cette procédure semble pouvoir calmer leurs ardeurs et atténue visiblement le marquage urinaire sans altérer ses fonctions physiologiques.
Cependant la castration chirurgicale doit être pratiquée bien avant la puberté de l’animal, toujours en fonction de la race, un chien de race géante peut être castré aux environs du 10 à 12 mois, quant à un canidé mâle de petite taille cette opération peut se faire vers le 6 à 7ème mois, et surtout pas pendant la période de reproduction car cela peut avoir certaines répercussions sur la santé physique et psychologique de l’animal.