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La parvovirose canine est une maladie virale à répartition mondiale qui touche les chiens. Elle a fait son apparition au début des années soixante-dix suite à l’émergence du virus Parvovirus canin de type 1 (CPV-1), également connu sous le nom de virus minute.
La maladie est apparue en France vers la fin des années soixante-dix. Elle figure parmi les six pathologies classées ‘’vice rédhibitoire’’chez le chien.
La parvovirose chez le chien, également appelée gastro-entérite infectieuse canine, est une maladie virale très contagieuse, dangereuse et le plus souvent mortelle, chez les chiots en particulier.
Cette maladie est due à l’infection par une souche virale du parvovirus canin : le CPV-2 (Canine Parvovirus de type 2), un virus étroitement proche à celui du chat le FPV (Feline Parvovirus, responsable de la panleucopénie féline).
Depuis son apparition, le virus a été à l’origine de plusieurs épizooties (épidémies des animaux) à travers le monde.
Son évolution, éventuellement suite à des mutations, à travers des stades évolutifs a mené à l’apparition de trois souches connues actuellement : CPV-2a, 2b et 2c. Les deux dernières sont les plus prédominantes sur le territoire français.
Les souches virales responsables de la parvovirose chez le chient sont très résistantes, elles peuvent survivre jusqu’à a un dans le milieu extérieur et résistent à plusieurs désinfectants.
Après infection du chien par le virus, celui-ci se retrouve dans le sang et se répand à travers l’organisme du chien. Il s’attaque notamment aux cellules des tissus de l’oropharynx (un des trois segments du pharynx) et se localise particulièrement dans les cellules épithéliales de l’intestin du chien ainsi que la moelle osseuse.
La contamination du chien par le virus et le cycle viral de ce dernier induisent l’apparition de différents troubles de santé qui se manifestent par divers symptômes.
Il est à noter que lors de l’achat d’un chiot, une parvovirose se déclare dans un délai de 30 jours après l’achat, une demande de remboursement peut être formulée auprès du vendeur.
Cette mesure est applicable dans le cadre de la réglementation qui régit les maladies à vice rédhibitoires chez les chiens. C’est une réglementation qui date de 1989, elle concerne six maladies graves dont la parvovirose canine.
La parvovirose canine touche tous les chiens sans distinction d’âge. Elle affecte en particulier les chiots et les chiens adultes qui n’ont pas été vaccinés. Après quelques jours d’incubation du virus, les premiers signes cliniques commencent à apparaître. Le chien perd l’appétit, manifeste des signes d’abattement, de fièvre et de douleurs abdominales.
Par la suite, des signes caractéristiques d’une gastro-entérite aiguë vont se manifester. Ils se caractérisent par des vomissements, ainsi qu’une diarrhée le plus souvent hémorragique qui s’accompagne d’une déshydratation rapide.
Dans certains cas où le virus s’attaque à la moelle osseuse, l’infection induit une baisse significative des défenses immunitaires du chien.
Dans certaines formes de la maladie, une myocardite (inflammation du muscle cardiaque) peut se manifester, elle est spécifique à certains chiots, elle peut s’avérer fatale pour l’animal.
Il existe une forme aiguë de la parvovirose canine, à évolution rapide et elle est fatale. Elle touche les jeunes chiots, la mort de l’animal survient rapidement (moins de 48h) suite à un malaise soudain et généralisé accompagné d’une chute de sa tension cardiaque. Chez les chiens adultes, cette forme de parvovirose est asymptomatique (ne présente pas de signes cliniques).
Chez un chien infecté par le virus de la parvovirose, l’infection virale évolue en trois phases : incubation, apparition des symptômes et enfin phase de guérison ou la mort du chien.
La durée d’incubation du virus varie de 3 à 7 jours, elle correspond à la durée qui sépare le moment de l’introduction du virus dans l’organisme du chien et l’apparition des premiers signes cliniques.
La transmission de la parvovirose d’un chien infecté à un autre chien survient principalement de manière directe, par voie oro-fècale. Autrement dit, lors de l’ingestion par le chien des déjections d’un autre chien infecté. En effet, lors d’une infection virale par le parvovirus canin, une importante quantité de particules virales est excrétée dans les selles du chien.
Comme nous l’avons mentionné, le virus de la parvovirose chez le chien est très résistant en milieu extérieur, il peut se transmettre ainsi à d’autres chiens lorsque ceux-ci ingèrent des déjections de chiens contaminés.
Par ailleurs, des particules virales peuvent se retrouver en très petites quantité, le risque de contamination est plutôt minime dans ce cas, comparativement aux déjections fécales.
La transmission peut se produire indirectement, à travers les objets contaminés par les excrétions du chien infecté. Le risque de transmission de la parvovirose canine et de la contagion est très élevé quand il s’agit d’une population de chiens vivant en collectivités ou un groupe de chiens participant à des activités (expositions, compétitions canines…). Le risque d’autant plus accentué lorsque les conditions d’hygiène laissent à désirer.
Le traitement de la parvovirose chez le chien est un traitement symptomatique, il vise à traiter les symptômes qui se manifestent suite à l’infection et diminuer leur effet. En effet, ces symptômes sont le plus souvent mortels, comme la déshydratation qui est considérée comme le responsable principal de la mort du chien en cas de parvovirose.
En général, le chien doit être hospitalisé afin de procéder à sa réhydratation, placé sous perfusions. Des transfusions seront parfois nécessaires.
L’hospitalisation du chien prendra en compte diverses mesures de précautions afin de ne pas contaminer les autres chiens.
Des antivomitifs sont administrés quotidiennement, afin de soulager des nausées, réduire les vomissements et permettre une réalimentation précoce du chien. Des anti-acides et des pansements gastriques sont également indiqués dans les cas de parvovirose canine.
L’usage des antibiotiques par voie générale sera nécessaire pour limiter les surinfections bactériennes et éviter la septicémie.
Ces dernières années, des études ont démontré l’efficacité de recourir à un traitement antiviral à base d’interférons dans l’amélioration des défenses immunitaires. Il joue également un rôle dans la réduction du taux de mortalité chez les chiens atteints de parvovirose. Ce type de traitement permet aussi d’accélérer le processus de guérison et une récupération rapide.
La parvovirose canine est une maladie contagieuse, fréquente chez les chiens non vaccinés. Prévenir de la parvovirose chez le chien se base essentiellement sur la vaccination des jeunes chiens.
La vaccination est un moyen de prévention performant et efficace, elle permet de développer et de renforcer l’immunité du chien contre le parvovirus, c’est une protection à vie.
En plus de la vaccination, il est très important d’adopter des mesures de prophylaxie sanitaire, notamment dans les élevages canins.
Des mesures d’hygiène strictes et étudiées doivent être prises en tenant compte des caractéristiques du virus (résistance exceptionnelle en milieu extérieur) ainsi que son mode de transmission. Il s’agit par exemple de :
Les mesures d’hygiène viennent en complément à la vaccination qui est considérée comme le seul et important moyen de prévention contre la parvovirose chez le chien.
Le virus de la parvovirose canine est à l’origine d’épidémies qui se déclarent périodiquement un peu partout dans le monde, en France également. Vacciner les chiens contre la parvovirose est une nécessité absolue afin de l’en prémunir et de protéger les autres chiens des risques mortels de la maladie.
La vaccination contre la parvovirose est essentielle, elle confère aux chien une protection optimale de l’infection par le parvovirus du type 2 et ses variantes.
Son tarif est estimé à 50 €, il est inclus dans la vaccination CHP (maladie de Carré, Hépatite de Rubbarth, Parvovirose). Il est recommandé de vacciner les chiots dès l’âge de 6 semaines : deux injections effectuées à 3 semaines d’intervalle. Des rappels annuels ou tous les deux ans seront nécessaires.
Soigner la parvovirose chez le chien peut s’avérer très coûteux. Entre consultation d’urgence, hospitalisation intensive, perfusions et autres traitements, le coût total des soins risque d’être fort élevé. Afin d’épargner à votre budget des frais de soins onéreux, mais incontournable, une mutuelle chien représente une excellente alternative.
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Il existe des pansements gastriques pour le chien, ils jouent un rôle dans le traitement symptomatique des troubles et affections digestives. Ils sont administrés par voie orale afin de protéger la muqueuse gastrique qui recouvre paroi de l’estomac et les cellules gastriques. À cet effet, des produits vétérinaires à base de phosphate d’aluminium et de sucralfate sont largement utilisés.
Les pansements gastriques sont efficaces dans la plupart des affections digestives, toutefois lorsqu’il s’agit la parvovirose chez le chien, il est plus utile de recourir à l’usage de pansements intestinaux, au vu de leur efficacité à stopper les diarrhées.
Les antivomitifs, ou antiémétiques, sont utilisés pour contrer les vomissements et les nausées. Ils entrent dans le cadre du traitement symptomatique de la parvovirose chez le chien.
Des médicaments ayant un principe actif le métoclopramide, le dompéridone ou encore le métopimazine sont administrés au chien chaque jour.
Le virus de la parvovirose est un virus très dangereux, à transmission rapide. Un taux de mortalité important a été observé chez les jeunes chiens.
Lorsqu’un chien attrape le virus, l’évolution de la maladie peut prendre une forme foudroyante, sans symptôme et la mort de l’animal survient en à peine quelques heures. C’est la forme d’évolution la plus grave de la parvovirose chez le chien.
Le parvovirus canin de type 2 est responsables de la parvovirose chez le chien, il ne se transmet pas d’un chien infecté vers l’homme et ne représente aucun danger pour lui.