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La puberté chez la chienne diffère d’une race à une autre et dépend particulièrement de la taille et la longueur de la silhouette. La puberté survient entre 6 et 24 mois avec une moyenne de 10-14 mois en fonction de la race.
A la puberté, les cycles sexuels de la chienne s’expriment par ce qu’on appelle « les chaleurs », qui sont un état physiologique qui représentent la période propice à la reproduction.
La chienne possède en général deux cycles sexuels par an avec des exceptions d’un seul cycle chez certaines races (Basenji).
Les chaleurs chez la chienne durent en moyenne entre 15 et 20 jours, période pendant laquelle la saillie peut être réalisée. Des modifications physiologiques et comportementales peuvent être constatées pendant cette période :
Cependant, il existe certains troubles de la reproduction chez la chienne qui altèrent ses fonctions reproductrices avant, pendant ou après la mise bas. Ces troubles peuvent être dus à des affections, des infections ou des tumeurs.
Les affections de la mamelle chez la chienne sont des affections très sérieuses qu’il faut prendre en charge rapidement. Elles surviennent plus fréquemment en période de lactation.
On peut distinguer deux types d’affections des mamelles : les inflammations appelées les mammites, ou les tumeurs mammaires.
Inflammations de la mamelle chien la chienne ou mammites chez la chienne :
Elles sont généralement dues à des germes bactériens, la mammite chez la chienne peut toucher une ou plusieurs mamelles. Le plus souvent, ce sont les mamelles inguinales, c’est-à-dire celles proches des pattes arrière qui sont le plus touchées.
Elles sont dues à une rétention de lait dans les glandes mammaires qui favorise le développement des germes bactériens. Les germes responsables sont : les staphylocoques lors de mammites aigues et les colibacilles ou streptocoques lors de mammites chroniques.
Mammites aigues :
Elles surviennent généralement après la mise-bas, c’est-à-dire pendant la lactation. Les signes cliniques sont :
Si les mammites aigues ne sont pas prises en charge rapidement, le risque de complication en mammite gangréneuse ou une mammite chronique est élevé. Ces mammites peuvent mettre la vie de la chienne en danger.
Mammites chroniques :
Il peut s’agir d’une complication d’une chronique aiguë qui s’est développée en mammite chronique. Dans ce cas, les signes cliniques peuvent disparaître et revenir après de longues périodes. Les sécrétions peuvent contenir des flocons ou des caillots. La mamelle touchée peut se durcir. La suspicion d’une mammite chronique s’établit lors de l’augmentation de la mortalité au sein d’une portée ou un retard de développement des chiots.
Tumeurs mammaires :
Pour rappel, la chienne possède deux chaînes mammaires de 5 mamelles chacune, soit au total 10 mamelles. Il existe toutefois des exceptions où le nombre de mamelles varient selon les individus.
Les tumeurs mammaires peuvent toucher les chiennes de tout âge mais elles sont plus fréquentes chez les femelles non stérilisées âgées entre 8 et 12 ans.
Les tumeurs mammaires sont dues à des développements de masses tumorales au niveau du tissu mammaire. On peut distinguer :
Le diagnostic d’une tumeur mammaire chez la chienne ne peut se faire uniquement par palpation. Il est primordial de faire un prélèvement et un examen du prélèvement est nécessaire pour déterminer le diagnostic précis et connaître le type de la tumeur.
Le pronostic dépend du type de la tumeur. Il est plus facile de soigner une tumeur bénigne. Toutefois, cette dernière peut être difficile à prendre en charge lorsqu’elle devient volumineuse.
Les tumeurs mammaires chez la chienne peuvent avoir deux types de signes cliniques
Formation de masses tumorales palpables au niveau des mamelons et autour des tétines. Généralement les mamelles inguinales sont les plus touchées. Ces masses, à la palpation, ressemblent à une chaîne de perles de quelques millimètres et grossissent au fur et à mesure de leur évolution.
Toutefois, dans certains cas ces nodules ou masses palpables peuvent avoir différentes tailles et de dimensions variables.
Au début de l’évolution des tumeurs mammaires, la chienne ne présente aucun symptôme clinique, la tumeur est asymptomatique.
Toutefois, avec l’évolution de ou des nodules et en fonction de leur localisation et de la présence ou non des métastases, la chienne peut manifester les signes cliniques suivants :
Les affections et les maladies de l’appareil reproducteur de la chienne sont assez fréquentes et sont des motifs de consultations qui reviennent souvent au niveau du cabinet vétérinaire.
Il faut savoir que l’appareil génital de la chienne est très sensible aux germes de l’environnement surtout que l’hygiène de la chienne n’est pas toujours optimale.
Parmi les affections les plus fréquentes, on peut citer :
Les vaginites sont des affections très fréquentes chez la chienne. Il s’agit de l’inflammation du vagin ou des vestibules qui touche généralement les chiennes prépubères entre 2 semaines à 2 ans.
Toutefois, dans certaines circonstances, elle peut toucher les chiennes de tout âge et de différentes races.
Les vaginites peuvent être causées par des remontées de germes en raison de la contamination par les matières fécales. Dans certains cas, les cystites (inflammation de la vessie) ou les pyélonéphrites (atteinte des reins) peuvent être à l’origine des vaginites chez la chienne.
Les tumeurs ou un problème de miction peuvent également favoriser les vaginites chez la chienne.
Le signe clinique le plus spécifique d’une vaginite chez la chienne, est le léchage accentué de la vulve en raison de l’irritation causée par l’inflammation au niveau de cette zone.
D’autres symptômes peuvent apparaitre et qui peuvent faire penser à des chaleurs : écoulement vulvaire, œdème de la vulve. Dans certains cas, la vaginite chez la chienne s’accompagne de fièvre. Si la vaginite n’est pas rapidement prise en charge par le vétérinaire, la chienne peut devenir inféconde.
Le traitement est basé sur une thérapie antibiotique prescrite exclusivement par le vétérinaire.
Appelées pyomètre ou métrite, il s’agit d’affections assez graves qui nécessitent une intervention rapide du vétérinaire car le pronostic vital est engagé. Les responsables principaux sont des germes d’origine urinaire qui remontent vers les voies naturelles et se développent au niveau de l’utérus qui se remplit de pus.
Elles sont plus fréquentes chez les chiennes âgées et peuvent survenir à la suite d’une mise-bas, un avortement ou un traitement contraceptif. Certaines races ont des prédispositions génétiques face à cette affection : c’est le cas de la race Cavalier King Charles et de la race Golden Retriever, pour des raisons anatomiques et morphologiques.
Parmi les symptômes les plus constatés lors de pyomètre chez la chienne :
Il existe deux types de pyomètre :
Le pyomètre à col ouvert : dans ce cas le col est ouvert, l’écoulement du pus au niveau de la vulve peut être accompagné de sang, l’odeur est caractéristique.
Le pyomètre à col fermé : dans ce cas, le pus s’accumule et provoque la dilatation de l’utérus. Le risque majeur dans ce cas c’est la rupture de l’utérus qui peut provoquer une péritonite (infection totale de la cavité abdominale).
D’autres complications peuvent également survenir : septicémie et insuffisance rénale entre autres.
Les tumeurs qui touchent l’appareil génital de la chienne sont généralement bénignes. Les tumeurs malignes sont rares. Elles touchent les ovaires, l’utérus, le vagin et la vulve.
Les tumeurs bénignes sont localisées et n’engendrent généralement pas de métastases contrairement aux tumeurs malignes.
Ce sont des tumeurs très fréquentes chez la chienne qui peuvent donner des métastases. Sur le plan clinique, une masse tumorale peut être palpée à l’examen clinique par le vétérinaire.
Des modifications hormonales sont constatées : il s’agit d’absence de chaleurs ou, le contraire, chaleurs persistantes ou répétées qui peuvent entrainer des pyomètres. Dans certains cas, les tumeurs produisent de la testostérone et on peut observer la masculinisation de la chienne.
Le traitement des tumeurs de l’ovaire se fait par ablation de l’ovaire touchée.
Les tumeurs de la vulve chez la chienne sont des tumeurs bénignes et rarement malignes. Il existe trois types de tumeurs de la vulve chez la chienne :
Les tumeurs de la vulve s’installent au niveau de la paroi extérieure et sont donc visibles. Les signes cliniques sont généralement absents mais on peut noter des écoulements sanguins et une envie très fréquente d’uriner.
Les tumeurs de l’utérus chez la chienne sont rares. Elles sont le plus souvent des tumeurs non cancéreuses bénignes qui touchent les chiennes d’âge moyen à âgées non stérilisées.
Les signes cliniques peuvent se manifester par un abdomen gonflé à cause d’un pyomètre. On peut également constater des écoulements vaginaux et une infertilité.
Les tumeurs du vagin chez la chienne sont les tumeurs de l’appareil génital les plus fréquentes. Elles sont le plus souvent bénignes et elles touchent les chiennes âgées. Parmi les signes cliniques :
Cependant, il existe une forme de tumeur maligne du vagin chez la chienne : le sarcome de Sticker. Il s’agit d’une tumeur qui se transmet lors de l’accouplement.
Il s’agit de saignements anormaux d’origine utérine chez la chienne en dehors de la période des chaleurs. Il existe différents types :
En cas de complications, la chienne peut développer une métrite (inflammation de l’utérus). Dans certains cas, les pertes sanguines peuvent provoquer une grave anémie et le décès de la chienne< :strong> si cette métrorragie n’est pas prise en charge rapidement.
Parmi les signes cliniques :
Il s’agit plus précisément de l’eczéma de la vulve chez la chienne qui touche généralement les jeunes chiennes lors des premières chaleurs. La chienne adopte un comportement dit « antalgique » pour se soulager en léchant sa vulve. Ce léchage intense provoque des lésions purulentes.
Il est très rare chez la chienne et il s’agit d’une protrusion ou d’un retournement du vagin qui devient visible à l’extérieur. Il n’est pas aussi grave que chez certains ruminants (comme la vache), le prolapsus vaginal reste toutefois un cas d’urgence. Il survient généralement après la mise-bas. A ne pas confondre avec le prolapsus utérin.
Il s’agit de l’extériorisation de l’utérus. Quelque temps après la mise-bas, un cylindre rouge apparaît au niveau de la vulve et du vagin. Encore plus rare que le prolapsus vaginal.
Dans les deux cas de prolapsus, si l’extériorisation des organes génitaux internes est légère, une réduction manuelle peut être efficace même si le risque de récidive est élevé. Si l’extériorisation est importante et s’accompagne de lésions, une ou plusieurs interventions nécessaires sont importantes.
Les tumeurs chez la chienne peuvent avoir des formes diverses et de différentes localisations. Toutefois, généralement le traitement consiste en un retrait chirurgical de la partie touchée ou de l’ensemble de l’appareil génital de la chienne.
Le prix de l’ablation d’une partie ou de l’ensemble de l’appareil génital de la chienne coûte environ entre 500 et 600 euros en fonction des cliniques vétérinaires.
Les tumeurs de l’appareil reproducteur de la chienne peuvent survenir assez fréquemment en fonction du type de la tumeur, autrement dit, les tumeurs du vagin sont plus fréquentes que les tumeurs utérines par exemple.
Toutefois, le traitement engagé qui varie entre 500 et 600 euros peut être assez lourd à porter.
Raison pour laquelle, souscrire à une assurance chien peut alléger cette facture. En effet, il existe des assurances chien qui prennent en charge une partie ou la totalité des frais vétérinaires engagés lors de l’ablation d’une tumeur.
Le choix d’une assurance pour votre chienne est donc important car les services et leurs prix varient en fonction de la formule choisie. Il est possible d’utiliser le comparateur de prix des mutuelles santé chien Animaux-Relax.com pour faire votre choix.
Non, il existe des tumeurs mammaires bénignes qui sont localisées et qui ne sont pas cancéreuses. Cependant, les tumeurs malignes sont des tumeurs cancéreuses car elles sont capables de métastaser au niveau des différents organes.
Le traitement des tumeurs de l’appareil reproducteur de la chienne est généralement chirurgical et consiste en le retrait total de l’appareil génital : ovaires, utérus, vagin et vulve. Le but étant d’éviter les récidives et d’éliminer définitivement le risque de métastases.
La chimiothérapie est réalisée lorsque la métastase se sont déjà développés au niveau de la péritonéale.
On peut parler du sarcome de Sticker, qui est une tumeur maligne qui se transmet par accouplement. Le chien atteint transmet les cellules tumorales à l’animal sain lors de l’acte sexuel. Chez la chienne, le sarcome se situe au niveau du vestibule (partie externe du vagin).
Parmi les signes cliniques on peut observer chez la chienne :
– Gonflement de la partie externe de l’appareil génital.
– Ecoulements sanguins au niveau de la vulve.
– Envies fréquentes d’uriner avec des douleurs à la miction.
– Présence de sang dans les urines.